Mes albums du jour

Woodkid : Iron EP (2011

Comme le titre l'indique, le premier album dont je vais vous parler aujourd'hui est en fait un EP. Pour ceux qui ne connaissent pas, EP signifie en anglais Extended Play. De manière plus précise, cela signifie qu'il s'agit d'un album très court (5 ou 6 titres maximum). Le but d'un EP est de permettre aux artistes de sortir des titres prévus pour un album mais non retenus dans la version finale par exemple, ou, comme ici, de promouvoir le travail d'un artiste, avant la sortie d'un premier album plus conséquent. L'EP dont je vous parle actuellement contient quatre chansons originales plus deux remixes de la chanson titre pour une durée totale d'un peu plus d'une vingtaine de minutes. A noter qu'après une écoute, je trouve les remixes assez sympas, et je suis plutôt difficile en la matière ! ^^ Donc l'achat est justifié.

Concernant les chansons originale, on a affaire à un curieux mélangeentre musique épique symphonique faisant la part belle aux cuivres, et chansons plus mélancoliques mais aux arrangements tout aussi grandioses. C'est frais, c'est beau, ça n'a qu'un seul défaut : c'est trop court, puisque ça n'est qu'un EP ! Mais si un album est prévu, ne vous en faites pas, je vous en reparlerai ici même !

Iron :

http://www.youtube.com/watch?v=vSkb0kDacjs

Baltimore's Fireflies : en live

http://www.youtube.com/watch?v=8TxsatYWSm8

A noter que le vrai nom de Woodkid est Yoann Lemoine, et qu'il est aussi graphiste et réalisateur.

Cascadeur : The Human Octopus (2011)

ne vous méprenez pas. Si Cascadeur a emprunté aux Daft Punk l'idée de ne jamais montrer son visage, et s'il se discimule sous un casque de pilote de chasse, c'est bien la seule chose qu'il a en comun avec l'excellent duo électro français. Je ne le répèterai jamais assez, ce n'est pas la pochette qui fait l'album, et c'est avec ses oreilles qu'on s'en fait une idée, et rien d'autre ! Car, oui, Cascadeur joue ici la carte du contraste et de la surprise et si je vous en parle, c'est uniquement parce que je trouve le décalage intéressant : on n'est pas obligé d'être ce que l'on paraît être, et ça ne fait pas de mal de le rappeler de temps en temps, par les temps qui courent

Là où l'on se serait attendu à de la musique énergique, virevoltante, on a en fait droit à une voix fragile et pleine de sensibilité, acompagnée de piano essentiellement, parfois soutenus par un choeur et un orchestre. Un vrai régal, là aussi, très mélancolique. A découvrir si vous ne connaissez pas !

Meaning :

http://www.youtube.com/watch?v=vny8f61K7oA

The End :

http://www.youtube.com/watch?v=HoGPG60cAl4

Panic! At The Disco : Vices & Virtues (2011)

On termine avec quelque chose de plus vif et dansant. Je vous parle ici de leur dernier album en date, le troisième à leur actif, trois albums... et trois styles différents. Le genre de groupe très intéressant à suivre... On ne sait jamais trop à quoi s'attendre. Pour cet opus, le groupe a joué la carte du grandiose (quite à avoir un fil conducteur...), les arrangements sont très travaillés et surtout complètement délirants, rappelant un petit peu le Queen des années 70 avec ses voix décalées et inattendues qui semblaient sortir de nulle part.

Let's Kill Tonight :

http://www.youtube.com/watch?v=_t0Rb-qvVmo

Nearly Witches (Ever since we Met...) :

http://www.youtube.com/watch?v=tKYfEE0Kwyo

Mention spéciale à l'intro en français particulièrement kitsch ! ^^

Bonne écoute à vous, et à bientôt !